LA SAISON DE LA F1

Räikkönen renversant!
Kimi Räikkönen (Ferrari) a raflé le titre à Sao Paulo, dimanche, après que Lewis Hamilton (McLaren) ait été retardé par une faute et un problème technique

Kimi Räikkönen (Ferrari) a remporté le titre de champion du monde 2007 de Formule 1 dimanche après le Grand Prix du Brésil, 17e et dernière épreuve de la saison, qu'il a gagné sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo. Le Finlandais, qui a signé sa sixième victoire de la saison, la 15e de sa carrière, a devancé à l'arrivée son coéquipier brésilien Felipe Massa et l'Espagnol Fernando Alonso (McLaren-Mercedes). Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes), arithmétiquement grand favori du championnat, n'a terminé que 7e.

A l'extinction des feux, Massa qui était en pole position a plongé sur la gauche pour se mettre sur la trajectoire de Hamilton et permettre ainsi à Räikkönen, qui était dans son sillage sur la grille, de déborder le Britannique par l'extérieur avant le premier virage. Alonso, parti de la quatrième position, a profité de cet instant de surprise chez son coéquipier pour le passer également.

Hamilton ralentit et repart

Quelques tours plus tard, la monoplace de Hamilton a violemment ralenti, toute seule, laissant craindre un abandon. Le Britannique a plongé au classement, mais sa MP4-22 a retrouvé de la motricité et il a pu continuer la course. Au 19e passage, il était ainsi remonté en 11e position, mais avec Massa devant Räikkönen et Alonso, le titre était virtuellement sur les épaules de l'Espagnol.

Les Ferrari creusaient rapidement un écart conséquent et ravitaillaient aux 20e et 21e tour, laissant Alonso en tête. Mais ce dernier ravitaillait à son tour au 22e passage et chacun retrouvait sa place, ou presque puisque la BMW Sauber de Nick Heidfeld qui n'avait pas ravitaillé était intercalée devant Alonso. Pas pour longtemps car l'Allemand ravitaillait au 25e tour, quittant le trio de tête. Hamilton, lui, ravitaillait après 22 tours alors qu'il était 10e, et retombait à la 14e place au 25e passage.

Devant, les Ferrari continuaient de fanfaronner, Raïkkönen se maintenant à environ trois secondes de son coéquipier, alors qu'Alonso perdait petit à petit du terrain et se retrouvait sous la menace de Robert Kubica (BMW Sauber). Le Polonais doublait l'Espagnol dans la 33e boucle. En queue de peloton, à près d'une minute du leader, Hamilton bataillait pour tenter de remonter. Au 29e passage, il pointait à la 12e place. Au 34e, il était 9e, à 10 secondes de la Red Bull-Renault de David Coulthard. A ce moment de la course, la couronne mondiale était suspendue au-dessus du casque de Räikkönen.

Après 37 tours, Hamilton effectuait son second ravitaillement et ressortait toujours 9e, mais à un tour de Massa et à plus de 30 secondes de Coulthard. Une boucle plus tard, Kubica ravitaillait et Alonso récupérait la troisième place et le titre virtuel. En profitant du ravitaillement de Coulthard, Hamilton récupérait la 8e place au début du 43e tour. A la fin du 50e tour, Massa ravitaillait pour la seconde fois, laissant la tête et la couronne virtuelle à Räikkönen.

Troisième arrêt pour Hamilton

Alors que le Finlandais enchaînait des tours rapides, Alonso ravitaillait après la 52e boucle et ressortait cinquième. Räikkönen passait à son tour au stand une boucle plus tard et conservait la tête de la course à la sortie, juste devant Massa. Avec Alonso cinquième et Hamilton 8e, il était à 18 tours du sacre. A la fin de son 56e tour, Hamilton ravitaillait une troisième fois et restait 8e. Kubica, 3e, ravitaillait au début du 59e tour et laissait Alonso récupérer la dernière marche du podium, insuffisante pour être champion tant que Räikkönen était en tête. Le ravitaillement de Jarno Trulli (Toyota) au 63e tour permettait à Hamilton de gagner une place, mais les deux points de la 7e place étaient insuffisants pour le titre. Seule la lutte entre Rosberg, Kubica et Heidfeld devant lui risquait de provoquer un accrochage et aurait pu permettre à Hamilton de coiffer la couronne, mais il n'en fut rien.



classement général pilote:
1 K. RAIKKONEN (FIN) 110
2 F. ALONSO (ESP) 109
2 L. HAMILTON (GBR) 109
4 F. MASSA (BRE) 94
5 N. HEIDFELD (ALL) 61
6 R. KUBICA (POL) 39
7 H. KOVALAINEN (FIN) 30
8 G. FISICHELLA (ITA) 21
9 N. ROSBERG (ALL) 20
10 D. COULTHARD (GBR) 14
11 A. WURZ (AUT) 13
12 M. WEBBER (AUS) 10
13 J. TRULLI (ITA) 8
14 S. VETTEL (ALL) 6
14 J. BUTTON (GBR) 6
16 R. SCHUMACHER (ALL) 5
17 T. SATO (JAP) 4
18 V. LIUZZI (ITA) 3
19 A. SUTIL (ALL) 1



classement écuries:
1 Ferrari 204
2 BMW Sauber-BMW 101
3 Renault 51
4 Williams-Toyota 33
5 Red Bull Racing-Renault 24
6 Toyota 13
7 Toro Rosso-Ferrari 8
8 Honda 6
9 Super Aguri-Honda 4
10 Spyker-Ferrari 1

Am-Rooney a écrit:

billel88 a écrit:

Am-Rooney a écrit:Nchalah ya rabi KIMI Campeone !

amine ya rab al alamine.

Je verrais bien lors du GP du Bresil

1-Kimi
2-Filipe
3-Alonso
...
8-Hamilton (ou abandon) !

Kesk j'avais dis ???

CAPEONE !

Räikkönen, champion en attente:

Kimi Räikkönen (Ferrari) a eu peur d'être dépossédé du titre pendant l'enquête de la FIA sur l'essence des Williams et BMW, dimanche, à Sao Paulo. Mais la FIA a décidé de ne pas sévir. L'écurie McLaren a décidé de faire appel.

Jusqu'au bout, la saison 2007 sera indécise. Kimi Räikkönen et Ferrari devront attendre quelques jours de plus avant de fêter leur titre mondial Pilotes du Finlandais. En effet, McLaren-Mercedes a décidé de faire appel de la décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui avait décidé de ne pas pénaliser BMW et Williams, dimanche soir, à Sao Paulo. "Ice Man" n'a donc pas encore totalement la couronne sur la tête.

Dès l'arrivée de la 17e et ultime manche du mondial 2007, les commissaires du Grand Prix du Brésil avaient ouvert des enquêtes à l'encontre de BMW et de Williams après avoir constaté pendant la course des températures d'injection d'essence anormalement basses dans les réservoirs des FW29 de Nico Rosberg (4e) et Kazuki Nakajima (10e), et des F1.07 de Robert Kubica (5e) et Nick Heidfeld (6e).

Le règlement est clair : la température du carburant ne peut être inférieure de plus de dix degrés à la température ambiante pendant la course. Une réfrigération excessive permet d'abaisser le volume de l'essence et d'en améliorer les propriétés. Pour un volume donné, il est possible de faire entrer plus de matière inflammable dans la chambre de combustion d'un V8 et donc d'améliorer l'explosion dans le cylindre, et donc de délivrer plus de puissance...

Dix chevaux de gain de performance ?

Dans un communiqué, le délégué technique de la FIA, Jo Bauer, a indiqué que l'essence introduite dans la BMW de Nick Heidfeld se situait 13 degrés sous le seuil de tolérance lors de son premier pit stop et de 12 degrés lors de son second arrêt. Idem pour la Williams de Nico Rosberg. BMW a organisé trois haltes pour Robert Kubica, avec des déficits respectifs de 14, 13 et 13 degrés par rapport à la température ambiante. Williams a aussi été en infraction sur la machine du débutant Kazuki Nakajima, mais seulement lors du premier arrêt, à hauteur de 12 degrés. Le second arrêt était dans les limites autorisées.

Mike Gascoyne, directeur technique de Spyker, a déclaré au site autosport.com que de tels écarts de température pouvaient procurer un gain de performance d'environ dix chevaux.

Finalement, la FIA n'a pas retenu d'infraction. Rosberg (Williams), Kubica et Heidfeld (BMW) ont ainsi conservé leurs positions définitives au classement, juste devant Hamilton (McLaren), 7e et rival malheureux de Räikkönen (Ferrari), dimanche. La rétrogradation de deux autos, Williams ou BMW, aurait offert le titre à l'Anglais, 7e à Interlagos. 3e après 71 tours, Alonso (McLaren) n'avait en revanche rien à attendre d'un retournement de situation.

En 1995, les commissaires du Grand Prix du Brésil avaient interprété le règlement avec moins de largesse, en privant les écuries Benetton et Williams de leurs points Constructeurs pour avoir utilisé une essence qui ne correspondait pas exactement à celle homologuée. En revanche, Michael Schumacher (Benetton) et David Coulthard (Williams), respectivement premier et deuxième, avaient conservé leur points au championnat Pilotes.

Mais McLaren-Mercedes a décidé de ne pas en rester là. La victoire dimanche à Sao Paulo et le titre mondial de Kimi Räikkönen (Ferrari), bien qu'officiels, peuvent encore être remis en cause par la Cour d'appel internationale de la FIA qui se réunira pour étudier l'affaire à une date encore indéterminée.

ps:si on suis le réglement,RAIKONNENE ne risue rien,c'est FERARI seuleemnt qui sera sanctionné(comme se fut le cas pour l'affaire McLaren,qui a été accusé d'éspionage,MASSA et ALONSO était complice dans l'espionnage,mais on leur a rien fait,on a sanctionné l'écurie seulement,donc ça doit etre la meme chose.

RÄIKKÖNEN SUR LE FIL

Par Edouard AUSTINKimi Räikkönen (Ferrari) a profité du début de course chaotique de Lewis Hamilton (sortie de piste, problème mécanique) pour s'imposer à Interlagos et s'emparer du titre de champion du monde pour un petit point seulement. Mais Hamilton, septième, pourrait récupérer la couronne sur tapis vert puisque trois pilotes l'ayant devancé restent passibles de déclassement.
Au bout du suspense, Kimi Räikkönen célèbre son premier titre de champion du monde.




Les grands moments sportifs se jouent souvent à un détail près. Ce fut le cas sur le circuit d'Interlagos dimanche. L'erreur de Lewis Hamilton dès le premier tour de piste a permis aux Ferrari de prendre le large et à Kimi Räikkönen de finalement s'imposer. Pourtant outsider avant le début de la course, comptant 7 points de retard sur Hamilton et 3 sur Fernando Alonso, le pilote finlandais a fait preuve de maîtrise et de sang-froid tout au long d'une course qui a confirmé la supériorité des monoplaces de la Scuderia en cette fin de saison. À deux doigts d'être sacré champion du monde il y a deux semaines en Chine, Hamilton n'a pas su gérer la pression qu'il s'était mise lui-même en permettant à ses adversaires de revenir dans la course au titre à Shanghaï. Il a donc raté l'occasion unique de devenir champion du monde dès sa première saison en Formule 1, et le plus jeune de l'histoire, à 22 ans. Auteur d'une saison remarquable sur tous les plans, le rookie de McLaren a été victime de son manque d'expérience dans les moments décisifs. En bonne posture pour profiter des soucis de son coéquipier, Alonso n'a pu rivaliser avec les Ferrari. Le double tenant du titre mondial doit se contenter de la troisième place finale, avec le même nombre de points que son coéquipier.



Sous un soleil de plomb, les trois prétendants au sacre suprême se sont élancés derrière l'«arbitre» désigné Felipe Massa, et Alonso a été le premier à agir. L'Espagnol a dépassé Hamilton par l'intérieur dès le deuxième virage. Cherchant à récupérer sa deuxième place immédiatement, le Britannique a mal négocié le virage suivant et est sorti de la piste, laissant plusieurs voitures lui griller la politesse. Hamilton est reparti en huitième position mais à ce moment-là de la course, tout était encore jouable pour le rookie. Mais, sept tours plus tard, le titre s'est pratiquement envolé : victime d'un problème électronique, sa monoplace n'a plus répondu et a roulé au ralenti. Dépassé par de nombreux concurrents, Hamilton est finalement reparti en 18e position, mais a surtout vu les Ferrari prendre une avance considérable. Quand Räikkönen s'est retrouvé en tête du Grand Prix avec son coéquipier Massa, à la faveur d'un ravitaillement effectué plus tard que le Brésilien, Hamilton devait terminer au moins 5e pour s'emparer de la couronne mondiale.


Un désastre pour McLaren
Mais, même dans l'adversité, le jeune pilote n'a pas renoncé et a continué sa remontée, même s'il a été freiné par un trafic compact devant lui. De son côté, Alonso a fait preuve d'une frilosité inhabituelle depuis le début de la course, et n'a pas cherché à prendre trop de risques. Une fois le Finlandais en tête, le double champion du monde a été contraint d'hausser le rythme, mais c'était trop tard. En pleine possession de ses moyens et au volant de la voiture la plus fiable de cette fin d'exercice, Räikkönen est resté concentré jusqu'au bout et a pu lever les bras une fois la confirmation par radio de son couronnement mondial. Troisième au classement avant la course, le Finlandais a réussi l'improbable et est rentré au Panthéon des champions du monde de Formule 1. Pour sa première saison parmi l'élite du sport automobile, Lewis Hamilton a démontré toute l'étendue de son talent. Peu entreprenant ce dimanche, Fernando Alonso n'a jamais paru en mesure d'aller contester la victoire à Räikkönen et a raté l'occasion d'ajouter un troisième titre consécutif à son palmarès. Mais son sourire en a dit long sur le podium : quitte à perdre son titre, il a préféré que ce soit au profit d'un pilote Ferrari que de son coéquipier. Un symbole de l'ambiance délétère qui a régné chez McLaren cette saison. L'écurie a perdu en quelques semaines la couronne des constructeurs pour une affaire d'espionnage, puis le titre des pilotes pour avoir tout misé sur Hamilton plutôt que sur Alonso.

Néanmoins, un coup de théâtre n'est pas à exclure. La température de l'essence de la Williams-Toyota de Nico Rosberg (4e) et des BMW-Sauber de Robert Kubica (5e) et Nick Heidfeld (6e) étant trop basse, la FIA avait décidé après la course d'engager une enquête vite refermée pour cause de doute. La disqualifiation de ces trois là aurait en effet une conséquence immense et explosive, celle de donner le titre à Hamilton ! Sans surprise, Ron Dennis a décidé de ne pas en rester là et de faire appel. Celui-ci sera examiné à une date non déterminée, qui sera celle aussi de l'officialisation (ou non) du titre de Räikkönen.

Am-Rooney a écrit:ALONSO QUITTE McLAREN !

McLAREN ou autre c'est fini pour lui