Suivi de la Liga Espagnole

MESSI,le talent au dessus du palmarès

j'ai de la peine pour Xavi mais lah ghaleb il est le meilleur joueur du monde il faut le reconnaitre
bravo Messi,le meilleur est a venir

je pense que Messi mérite aussi le ballon d'or. il a été régulier durant toute la saison ( meilleur buteur du championnat d'Espagne avec le titre de champion , meilleur buteur de la CL +une bonne coupe du monde ) . Iniesta était presque transparent avec le Barça et ce n'est pas parce qu'il a marqué 2 buts en CDM qu'il va gagner le ballon d'or (même s'ils sont importants) . pourquoi personne n'a contesté la consécration de mourinho et pourtant Del Bosqué a gagné le mondial ? . si on prend seulement la CDM comme paramètre , Cristiano Ronaldo va se classer derrière Forlan ,Ozil ou Asamoah Gyan.

Ribery

Ribery a écrit:je pense que Messi mérite aussi le ballon d'or. il a été régulier durant toute la saison ( meilleur buteur du championnat d'Espagne avec le titre de champion , meilleur buteur de la CL +une bonne coupe du monde ) . Iniesta était presque transparent avec le Barça et ce n'est pas parce qu'il a marqué 2 buts en CDM qu'il va gagner le ballon d'or (même s'ils sont importants) . pourquoi personne n'a contesté la consécration de mourinho et pourtant Del Bosqué a gagné le mondial ? . si on prend seulement la CDM comme paramètre , Cristiano Ronaldo va se classer derrière Forlan ,Ozil ou Asamoah Gyan.

ouiiiii il était l'un des meilleurs joueurs du mondial, avec ses 0 but et son 0-4 contre la Nacional Mannschaft

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Mou a gagné le triplé avec l'inter

Cartman El Gnawi a écrit:

ouiiiii il était l'un des meilleurs joueurs du mondial, avec ses 0 but et son 0-4 contre la Nacional Mannschaft

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Mou a gagné le triplé avec l'inter

Messi n'est pas un avant centre pour le juger sur le nombre de buts marqués,il a été a l'origine de 7 des 10 buts marqués par son équipe lors de la coupe du monde.et le 4-0 il n'en est pas lui seul responsable mais c'etait toute l'equipe qui était nulle.on les a bien vu,ils ne pouvaient meme pas faire une deux avec lui.alors la,leur défense
Messi a été le joueur le plus régulier durant l'annee 2010 je dis bien l'annee 2010 qui a commencé le 1er janvier et terminé le 31 décembre.

top 10 buts en 2010 :



equipe type 2010 :

Ce n'est pas un toccard qui a gagné le ballon d'or, c'est quand meme Messi !!! ce qu'on veut dire que pour 2010, y avait meilleur que lui et surement Xavi. Je me souviens des absences de Xavi avec le Barça et frenchement le jeu n'était pas le même !!!

Ribery a écrit:je pense que Messi mérite aussi le ballon d'or. il a été régulier durant toute la saison ( meilleur buteur du championnat d'Espagne avec le titre de champion , meilleur buteur de la CL +une bonne coupe du monde ) . Iniesta était presque transparent avec le Barça et ce n'est pas parce qu'il a marqué 2 buts en CDM qu'il va gagner le ballon d'or (même s'ils sont importants) . pourquoi personne n'a contesté la consécration de mourinho et pourtant Del Bosqué a gagné le mondial ? . si on prend seulement la CDM comme paramètre , Cristiano Ronaldo va se classer derrière Forlan ,Ozil ou Asamoah Gyan.

ce n'est une contestation c'est juste un avis et on ne peut se sibstituer au vote des spécialistes.
et les confrontations d'avis peuvent mener à mieux comprendre les choix des uns et des autres.

copa del rey (quart d finale) barça 5-0 real betis
les buts : triplé de messi + pedro + keita
c la saison des "manita"

messi presente son ballon d'or avant barça - real betis

Je vous laisse découvrir cet article extraordinaire, retraçant l'histoire de la Masia l'école de formation du Barça...


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Voici l'histoire du commencement de ce qui fait la fierté de notre club: La Masia. De Poszony à Guardiola en passant par Michels et Herrera, El Pais a retracé le parcours de la fondation de l'école d'excellence barcelonaise.

A son arrivée au bureau, Oriol Tort prit un siège –« Le siège est synonyme d’emploi », a-t-il l’habitude de déclaré chaque matin en guise de salutation, « si je suis toujours présent, cela signifie que l’on ne me l’a pas encore pris » puis il décrocha le téléphone pour appeler Lluis Pujol : « Je veux que tu viennes avec moi tout à l’heure au camp d’entraînement pour observer un jeune que nous avions recruté dans un village qui se trouve près de chez toi. » Pujolet, très connu pour avoir marqué le coup du chapeau à Saragosse en finale de la Coupe de Ferias en 65-66 et pour avoir ensuite entraîné des équipes inférieures du FC Barcelone, est né à Castellbell i el Vilar, une localité proche de Santpedor, dans la région de Bages, là où a été remarqué le jeune qui fut amené à la Masia par Oriol Tort lui-même.

« Il avait deux jambes fines et petites comme des fils, il était très frêle et franchement, le fait qu’il puisse devenir un joueur de football décent ne sautait pas aux yeux: il ne tirait pas, il ne dribblait pas, il n’avait pas une once de bravoure et ne possédait pas une débauche d’énergie exceptionnelle», dit Pujol. « Professeur ! », ainsi appelait-il Tort, « Je ne savais pas quel talent possédait l’enfant. La seule chose qui m’avait frappé chez lui? La taille de sa tête. » Pep Guardiola avait en effet une énorme tête comme contrastant avec son corps rachitique. « Justement, Lluis, le secret de ce gamin: c’est sa tête » répliqua Tort. « Je n’ai jamais vu un enfant avec une telle anticipation, qui arrive à savoir une seconde avant tout le monde ce qui va se passer, et qui possède une telle vision périphérique du jeu. » Oriol Tort avait pratiquement toujours raison, et Guardiola devint l’une des têtes les plus clairvoyantes de Barcelone.



Le jeune Josep Guardiola



Le Barça a vécu beaucoup d’années grâce au fotofinish de Tort. La plupart des techniciens qui ont travaillé à ses côtés reconnaissent le fait qu’El Profesor possédait un flair hors du commun pour dénicher des perles du football. « Ce n’était pas facile de supposer quels jeunes nous allaient mieux nous convenir parce que les meilleurs entraîneurs de l’équipe pro se succédaient, et ce n’était pas la même chose que de jouer pour Michels ou de jouer pour Weisweiler, pour Muller ou pour Rifen pour Menotti ou pour Venables », souligna Jaume Olivé, l’ex-coordinateur de la catégorie des jeunes à Barcelone du temps de la fotofinish de Tort. « El Profesor nous disait : ce qui compte c’est la première impression, parce qu’après, plus tu regarderas le gamin, plus le nombre de défauts commencera à s’accumuler, mais si tu te contentes du principal, tu te diras: il possède quelque chose qui me plaît. »

Olivé maintenait avec la machine à écrire la même relation que Tort avait avec son siège et Carlos Naval, délégué de nos jours, avec la documentation. Toutes les recrues étaient accompagnées de l’approbation d’Olivé, chef d’un groupe de techniciens qui à partir de l’ère Michels en 1971, commença à professionnaliser le football des jeunes. Ce groupe était composé de personnes comme Xavier Comenges, Ursicino López, Antonio Carmona, Joan Martínez Vilaseca, Domenech Roca et, bien sûr, de l’idéologiste Laureano Ruiz, des figures qui ont appliqué la méthode de l’exercice volontaire qui fut pratiqué auparavant par des personnes comme Escolà, Flotats, Rodri, Aloy ou le très médiatique Minguella. Beaucoup d’entraîneurs, populaires ou anonymes, ont été les barcelonistas qui ont fondé la Masia tant adulée de nos jours.





Oriol Tort surnommé El Profesor


Il y exista plusieurs thèses, différentes voix, des histoires contradictoires, sur l’identité de la personne qui a posé la première brique de la résidence des promesses du Barça. Certaines personnes affirment que la Masia fut inaugurée en 1979 sous la présidence de Josep Lluis Nunez, après avoir engagé un directeur sportif comme Père Garcia Vila qui était particulièrement persévérant dans la formation du football. « Ce fut un véritable travail de fourmi, la solidarité et la patience était de mise. » déclara Olivé, un technicien si admiratif de Rinus Michels qu’il a pratiqué les mêmes méthodes disciplinaires que Mister Marmol, surnom du hollandais. « Michels a fondé les bases d’un plan moderne avec des entraînements homogènes, des services médicaux, un suivi pédagogique, un certain style, une manière d’être. »

Le docteur Carles Bestit fut un acteur principal comme César Farrés et Avelino Blasco dans la gestion humaine et du programme alimentaire de la Masia, qui était le lieu de restauration habituel d’une multitude d’employés, et bien sûr de Tort. La professionnalisation comporta entre autre l’augmentation du nombre d’entraînements, le contrôle diététique des joueurs, et la prise en charge du calendrier scolaire. Les options de répartir les enfants dans des familles d’accueil, ou de les faire aller et venir depuis leur lieu de résidence n’étaient pas envisageables car avec le temps, le rayon d’action des recruteurs et des observateurs fut élargi. Il n’y avait pas seulement des jeunes prodiges des quartiers de Barcelone, mais d’autres localités de la Catalogne et d’autres promesses venant de l’Aragon, la Castille, puis de toute l’Espagne et enfin du monde entier.

Il faut aussi rationaliser l’abattage effectué. Ce domaine de la cantera catalane est incarné en la personne de Xavier Hernandez Creus. Xavi symbolise à lui tout seul le triomphe de Tort, le technicien qui remarqua ce que tout les autres n’ont pas réussi à voir, comme il avait fait avec Guardiola; il arrivait à voir des choses en un instant alors que d’autres ne pouvaient que les constater qu’au cours d’un match, et c’est ainsi qu’il recruta Sergi Lopez, un joueur imposant, talentueux, mais qui fut maudit par des blessures; Tort accordait une attention spéciale aux jeunes qui ne se laissait pas démotivés par une défaite, comme lorsqu’il avait recruté Pujolet alors que son équipe avait perdu 8-0; et qu’il avait naturellement déduit que ce n’était qu’un coup de moins bien qui différait des qualités démontrées auparavant: c’est Tort qui a voulu que Xavi intègre la Masia avec six ans d’avance, en suivant les conseils de son collaborateur Carmona.




Xavier Hernandez Creus à l'entraînement en 1998



Iniesta fut quant à lui remarqué lors du Torneo de Brunete et symbolise la meilleure jeune recrue dans une zone hispanique hors Catalogne que Barcelone ait pu incorporer. Iniesta a reçu l’approbation de joueurs comme Guillermo Amor, qui est aujourd’hui le coordinateur des équipes de jeunes du club en plus d’être le premier jeune joueur né hors de la Catalogne à entrer dans la Masia depuis son club de Benidorm, le consentement du natif de Teruel Milla, élu par Johan Cruijff comme un modèle pour implanter la thèse des 4 et ce dès son arrivée au Camp Nou; et évidemment celui du cantabrique Ivan de la Pena, qui a laissé une empreinte sur le club qui n’est pas prête de disparaître et qui continuera à influencer le Barça par le biais de Thiago Alcantara. Laureno Ruiz, toujours associé à Lo Pelat, déclare que cela lui procure énormément de plaisir de voir le football pratiqué par les catégories inférieures du Barça.




Andrès Iniesta chantant des chants de Noël à la Masia en 1997



Et Messi arriva du haut de ses 12 ans de son club de Rosario. La Puce couronna le travail fait par la Masia, en étant devenu le meilleur joueur du monde, il démontra à lui tout seul que la notoriété et le réseau d’influence du centre de formation barcelonais sont d’ordre mondial, ce qui est unique dans le monde du football. Le fait que le Barça possède une résidence spécialement conçue pour les enfants qui jouent dans les catégories inférieures du club fut une révélation pour les grands pays européens comme pour les pays du continent Sud-Américain. Et des personnages ayant des connections nombreuses et solides comme Minguella facilitèrent les incorporations de phénomènes comme Léo Messi, un joueur parmi une vingtaine de milliers; un enfant qui avait besoin d’une collaboration économique pour soigner ses problèmes d’hormones de croissance. Et bien sûr, il a dû surmonter la pléthore d’interférences due aux problèmes administratifs du club, problèmes qui furent effacés avec l’histoire de la serviette en papier en guise de contrat afin de retenir le jeune argentin, le Barça avait ainsi une certaine garantie, car on savait que ce jeune joueur allait marquer ce club d’une manière spéciale et non pas commune.




Messi célébrant un titre remporté avec l'équipe des cadets de Barcelone en 2003


Il n’y a pas de meilleure récompense que celle d’avoir fondé la Masia et d’avoir créé un style de jeu unique pour Barcelone et qui puisse aussi lui fournir les Ballon d’Or de demain. La présence de Xavi, Iniesta et Messi parmi les trois nominés à la récompense individuelle la plus prestigieuse fait honneur et inscrit dans l’histoire de ce sport l’éternelle devise catalane mès que un club qui est la marque de fabrique du FC Barcelone. Il n’est pas obligatoire d’effectuer de coûteux transferts pour obtenir la meilleure équipe, il suffit de gérer le club en concordance avec une philosophie saine de vie et du jeu. Et ce sont les joueurs de Guardiola qui nous le montrent sur le terrain, ce jeu qu’ils ont pratiqué en étant gamin à la Masia. « La clé de tout ça ? C’est la pédagogie », répéta Joaquin Hernandez, le père de Xavi. « Apprendre à jouer plutôt qu’apprendre à gagner, persévérer dans l’idée que le FC Barcelone enseigne et éduque nos enfants, et ne pas nous vendre pour des titres de football. »

Recrue du professeur Tort et élève chéri de Cruyff, la pierre angulaire du football blaugrana Pep Guardiola a construit une équipe imprégnée des idées fondatrices du club, une équipe qui aurait fait rêver le fondateur du club Joan Gamper, un suisse protestant à qui il a fallu user de tout son pouvoir de séduction et de son caractère de sportman pour convaincre la société catalane et espagnole de le laisser créer une entité comme le FC Barcelone, très différente de l’Espanyol et de la Catalunya (ndlr les deux autres clubs catalans de l’époque), clubs qui se disputent toujours à l’heure actuelle le titre d’ancienneté avec les blaugranas. Gamper a toujours voulu que son entité soit intégriste, progressiste et nationaliste et non une équipe ayant seulement pour but de devenir championne de Catalogne et d’Espagne.




Joan Gamper fondateur du FC Barcelone

Le président barcelonais de l’époque était littéralement hypnotisé par la technique des équipes d’Europe centrale: des clubs comme le Sparta de Prague, le Honved ou le MTK. Il les invitait lors des parties annuelles de Noël, pour convaincre ses fans alors adeptes du jeu direct, qu’il fallait adopter le jeu de passe et le jeu en triangle. C’est ainsi qu’il recruta l’entraîneur hongrois Jesza Poszony pour qu’il puisse organiser le club en différentes catégories; les amateurs, la réserve et les jeunes, et aussi le recrutement de Ferenc Platko, l’ours doré (dédicace à Kortman), le gardien de but dont Rafael Alberti dédia une ode pour sa fantastique prestation lors de la finale de la Coupe en 1928 et dont le chanteur Carlos Gardel chanta plus d’un tango en son honneur.

Au temps du vénéré Pepe Samitier, ce furent les années où se forgea le mythe du Barça en tant que club populaire et où le club établissait son attachement à la Catalogne, qui était considérée comme l’usine de l’Espagne par beaucoup d’historiens. La vocation pro-européenne, d’un mélange des classes et d’une unification identitaire du pays poussa une entité à voir le football comme une expression réaliste de la modernité urbaine, une parfaite occasion pour se protéger de l’étranger. Ramon Llorens, le suppléant de Platko, homme du club par excellence, qui venait travailler gratuitement, continua à sa manière l’œuvre commencée, même après la Guerre Civile, il respecta ses engagements en partant en reconnaissance dans des quartiers comme Poble Sec ou Sants, toujours obsédé dans l’idée de parfaire l’équipe des jeunes de Barcelone.





Helenio Herrera et l'équipe de Barcelone championne d'Espagne en 1959



Le football de rue se mélangea avec le jeu du « toque » barcelonais, avec un résultat plus ou moins bon, jusqu’à ce que ces défauts fussent éradiqués avec l’arrivée d’Helenio Herrera. La vitesse, l’anticipation et le marquage remplacèrent la passe, la précision et le contrôle de l’intérieur du pied, l’argentin imposa un style très adapté à un jeu statique, et qui peut parfois devenir excessivement académique et cadencé. Herrera changea le rythme de jeu et le Barça devint une équipe dynamique et directe, très bien déployée depuis sa moitié défensive, deux ailiers en retrait et un organisateur: Luis Suarez, l’unique Ballon d’Or espagnol. Les blaugranas se débrouillèrent bien jusqu’à la finale de Berne en 1961 face au Benfica d’Eusébio et, surtout avant que Madrid ait recruté Di Stefano (au dépend du Barça dans une histoire pour le moins douteuse), deux tragédies à partir desquelles le Barça s’est peu à peu éteint.

En dépit des efforts de Josep Boada de rechercher des jeunes joueurs prometteurs, les défaites ne cessèrent qu’à l’arrivée de Rinus Michels et du légendaire Johan Cruijff, deux hollandais qui confirmaient, comme l’assurait Manolo Vazquez Montalban, que la Catalogne avait une part de pays nordique en elle, mais qui en même temps bénéficiait d’une latitude plus au sud, d’une température plus douce, d’un soleil plus présent et de plus d’imprévisibilité que les pays d’Europe du Nord. Aux côtés de Michels et de Cruijff, de Rodri et de Rexach naquit El Muntanya et ainsi commença-t-on à dessiner l’esquisse de ce que pouvait être la Masia avec le caractère trempé de Pujolet, la machine à écrire d’Olivé, le siège de Tort, les idées de Laureano, l’engagement de Garcia Villa et de Mussons, la vision entrepreneuriale de Nunez et finalement l’ambition de Laporta.





Rinus Michels et Cruijff au FC Barcelone



Laporta a parié sur Guardiola et Guardiola s’est mis en retrait au profit de Xavi qui l’avait poussé à la retraite, pour ensuite être suppléé par Iniesta. L’entraîneur associa les deux, après avoir réussi à faire briller des jeunes de la filiale avec Pedro et Busquets, et donna les clés du jeu de l’équipe à Messi. Personne n’avait autant fait confiance aux canteranos que Guardiola et son staff technique, Tito Vilanova et Aureli Altimira, peut-être parce qu’à l’époque où on les nommait les golafres (les gloutons), ils avaient aussi vécu et partagé les mêmes souffrances à la Masia que les jeunes canteranos d’aujourd’hui. Guardiola leur a donné les clés du leadership, une chose qui leur était refusée à l’époque du règne des Ronaldinho et Deco, une époque où Xavi et Puyol dénonçaient la politiqu il dolce far niente de Rijkaard (le farniente ou l’oisiveté où l’on trouve du plaisir). Guardiola interpréta mieux que personne l’héritage des autres techniciens comme Luis, Cruijff, Robson, Van Gaal, Antic, Rexach et Rijkaard.



Josep Guardiola actuel entraîneur du FC Barcelone

Le jeu s’est développé avec Guardiola et le numéro 4 est aujourd’hui aussi important que celui du 8, du 6 ou du 10. Le football du Barça réussit partout, de la filiale qui remonte en deuxième division et jusqu’aux alevins qui ont réussi à remporter le tournoi de Canal +. Même s’il n’y a pas de clones de Xavi, de Messi ou d’Iniesta, d’autres prodiges se profilent à l’horizon comme Thiago, Fontas, Bartra, Rafa, Sergi Roberto, Espinosa, Marti Riverola, Samper ou Delofeu. Les techniciens comme Miquel Puig et Albert Benaiges continuent le chef d’œuvre de Tort et de la ligné de ses prédécesseurs comme Joan Vila, Quique Costas ou Angel Pedraza qui vient de nous quitter – premier joueur puis entraîneur du Barça --. Amor reprend les fonctions d’Olivé et l’efficace Carles Folguera dirige une Masia avec une douzaine de clubs d’universités.

La plupart des joueurs de la cantera sont encore jeunes, trop tendres dirait-on, mais ils ont la chance de posséder le cerveau de Guardiola et se portent aussi bien que du temps d’Olivé, qui était obsédé par la discipline, la ponctualité et l’uniformité. « Des joueurs formatés comme ils l’ont toujours été » intervint Olivé. « Des joueurs qui apprennent à travers la répétition et le Barça, et ce dès l’âge de 12 ans. Puis qui continuent ainsi jusqu’à l’équipe professionnelle. Tous possèdent les mêmes bases. Le succès de l’équipe dépend de chacun d’entre eux, de leur singularité, de savoir faire plus et mieux » ajouta-t-il.



L'équipe du Barcelone B

Barcelone préfère les enfants rapides et intelligents, bons techniquement et ayant un bon caractère, toujours avec une tête pleine, plutôt que des gamins forts physiquement et polyvalents, le club veut des joueurs qui puissent se rassembler autour d’une balle et qui sachent se la partager, comme le dit Alfredo Di Stefano lorsqu’il dirigeait des sélections mondiales lors de match amicaux, signe de camaraderie et d’associationnisme. Quelques fois l’on voyait des poussées d’égoïsmes, et mêmes des purges idéologiques, tout cela avait donné naissance à d’excellentes portées de canteranos, comme ce fut le cas avec la Quinte del Mini ou celle de Lo Pelat. Les présidents des clubs affiliés se querellaient en fonction de leur relation avec Nunez ou avec Cruijff. Et chaque dirigeant essaya de changer le nom de la filiale rien que pour avoir la main mise et s’accaparer le club : on l’appelle aujourd’hui le FC Barcelone B qui auparavant portait le nom de FC Barcelone Atlétic. Il ne faut pas oublier que le Barça Atlétic naquit en 1970 comme conséquence de la fusion de deux filiales, le Club Deportivo Condal (1956) et l’Atlétic Catalunya (1945) et que le Barça B fut fondé en 1991, également pour satisfaire les régulations sportives, de la même manière qu’avant le Comtal fut appelé l’Espana Industrial (1945). Devant autant de changement, il faut observer plus loin, à travers la cantera de toutes ces équipes qui ont traversé les décennies, pour Segarra, Biosca, Rodri, Olivella, Basora, Gracia, Rexach, Pujol, Marti Filosia, on peut y voir la Masia, le fil conducteur de l’histoire du Barça. Acquise avec la construction du Camp Nou inauguré en 1957, elle a fonctionné en tant que bureau, résidence de la cantera et comme toile de fond à l’inauguration de la présidence de Sandro Rosell.



C’est le même Samitier qui devint le concierge de la Masia. Olivé se souvenait avec nostalgie de Samitier et de Tort. « El Profesor avait un grand pouvoir de concentration », dit-il. « C’était un fumeur compulsif, je me souviens d’un jour où plonger dans ses pensées il commençait à manger sa cigarette, c’était lorsqu’il venait tout juste de revenir d’une mission de reconnaissance d’un jeune joueur de football. » Il venait de le voir fumer après avoir observé Guardiola. Une tête bénie.

merci leomessidz

yacinho21 a écrit:copa del rey (quart d finale) barça 5-0 real betis
les buts : triplé de messi + pedro + keita
c la saison des "manita"

plus la bagarre entre Piqué et Alves

the best a écrit:

yacinho21 a écrit:copa del rey (quart d finale) barça 5-0 real betis
les buts : triplé de messi + pedro + keita
c la saison des "manita"

plus la bagarre entre Piqué et Alves

sa peut arrive dans tout les clubs
vous voulez absolument casser le barça et je ne sais pas pourquoi

merci mourad pour l'article

khemsa khemsa d'gallen ihessadhen

jsk warriors a écrit:

the best a écrit:

yacinho21 a écrit:copa del rey (quart d finale) barça 5-0 real betis
les buts : triplé de messi + pedro + keita
c la saison des "manita"

plus la bagarre entre Piqué et Alves

sa peut arrive dans tout les clubs
vous voulez absolument casser le barça et je ne sais pas pourquoi

ben pourquoi tu dis sa kho, moi j'ai dis qu'il a eu une altercation c'est tout j'ai pas dis que je veux casser le barça, c'est pas moi qui va la casser ni toi aussi un grand club comme le FCB

je parle pas de toi mais de tous les algérien 90% ne sont pas sportive pour dire que le barça est actuellement le meilleur club du monde de part son jeu et c résultats

jsk warriors a écrit:je parle pas de toi mais de tous les algérien 90% ne sont pas sportive pour dire que le barça est actuellement le meilleur club du monde de part son jeu et c résultats

chacun de nous a son avis il faut le respecter mais actuellement celui qui aime le beau football aime automatiquement le FCB c'est clair net & précis

J'ai revu un long résumé du match d'hier

Don Ronaldo & co qui forcent le destin

15-01-2011 Terminé Villarreal 4-2 Osasuna
15-01-2011 Terminé Getafe 0-4 Real Sociedad
Saragosse 1-0 Levante
Sporting Gijon 2-0 Hercules
Athletic Bilbao 2-1 Santander
FC Seville 1-2 Espanyol
16-01-2011 Prévu à 17h00 Valence Deportivo
16-01-2011 Prévu à 19h00 Almeria Real Madrid
16-01-2011 Prévu à 21h00 Barcelone Malaga

almeria 1 réal de madrid 1
fc barcelone 4 malaga 1