FORMULE 1 [Saison 2008/2009]

Victoire de L. Hamilton,

1- Lewis Hamilton --- McLaren --- 2:00:42.742
2- Robert Kubica ----- BMW ----- 3.064
3- Felipe Massa ----- Ferrari ----- 4.811

Classement du championnat des pilotes:
1 - L. Hamilton ------ 38
2 - K. Räikkönen -----35
3 - F. Massa --------34
4 - R. Kubica ------- 32
5 - N. Heidfeld ------ 20
6 - H. Kovalainen --- 15
7 - M. Webber ------ 15
8 - F. Alonso -------- 9
9 - J. Trulli ---------- 9
10 - N. Rosberg ------ 8

Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix de Belgique, dimanche à Francorchamps.
Lewis Hamilton (McLaren, vainqueur) : "Ce fût une sacré truc. Je voyais Kimi devant et, après le second pit stop, il était loin. Il s'était construit un gros écart et il y avait du trafic. Je n'ai cessé d'attaquer pour réduire l'écart, je lui reprenais un à deux dixième par tour. Par moment j'étais enfermé dans le trafic et j'espérais qu'à un moment il en aurait aussi à un moment clé. C'était une partie d'élastique. Je me disais : 'Pourvu qu'il pleuve !'. Je voulais qu'elle arrive car je savais composer avec. Puis, j'ai vu Kimi baisser de cadence, plus tôt qu'il le faisait habituellement au virage 8, où c'était vraiment mouillé. J'étais sur le qui-vive et je savais que la bagarre aller commencer. Au virage N.12, j'ai pris large et Nico Rosberg a -je pense- fait un tête-à-queue puis est revenu en piste exactement au même endroit où j'ai repris la piste. Il a failli me percuter. Je suis allé dans l'herbe, Kimi Räikkönen a fait un tête-à-queue à la sortie de ce virage et je l'ai repassé. La température dans les pneus a chuté et c'était incroyablement dur (…) Dans le dernier virage, il m'a poussé dehors. J'étais légèrement devant, à l'extérieur. C'était un peu déloyal, je n'avais pas de place et il m'a poussé. J'ai viré large car autrement on se serait crashés. J'ai compris que je devais le laisser passer, ce que j'ai fait. Puis je l'ai suivi et j'ai pris l'intérieur au virage 1, il m'a tapé à la corde mais j'étais déjà inaccessible. Ce fût l'une des courses les plus excitantes de ma carrière. J'adore avoir des bagarres avec Kimi".
Kimi Räikkönen (Ferrari, abandon - accident) : "J'étais préparé à gagner ou à perdre mais malheureusement je suis sorti. Seule la victoire m'intéressait. J'ai pris large dans le grand virage à gauche et j'ai essayé de revenir mais je suis parti en tête-à-queue. Il me fallait des points, la victoire était donc impérative".
Fernando Alonso (Renault, 4e) : "Nous décrochons la quatrième place après une course difficile et pleine de rebondissements. C'est un bon résultat pour l'équipe du point de vue du championnat, nous marquons de gros points et c'était notre objectif. Nous laissons échapper une place sur le podium aujourd'hui mais nous avons démontré que nous pouvons être la troisième force du plateau".
Nelson Piquet (Renault, abandon - accident) : "J'étais sur une stratégie à un arrêt. J'ai pris un bon départ, j'ai gagné cinq positions ce qui était encourageant. Il y avait encore quelques plaques d'humidité, ma voiture était très chargée et je suis parti à la faute. C'est dommage car nous aurions pu faire quelque chose, j'en suis persuadé. Je veux rester positif. Nous courons à Monza la semaine prochaine et j'espère faire une meilleure course".
Flavio Briatore (Renault F1 Team, directeur général) : "Nous avions opté pour une bonne stratégie, Fernando n'a rien lâché et cela a finalement payé puisque nous décrochons la quatrième place, juste derrière les deux top teams. C'est un résultat encourageant, que nous sommes heureux d'offrir à ING pour ce Grand Prix de Belgique, et nous voulons maintenir ce rythme pour Monza la semaine prochaine. Nous sommes confiants, nous pouvons revenir aux Constructeurs".
Pat Symonds (Renault, directeur exécutif de l'Ingénierie) : "Une fois de plus, des conditions de piste incertaines ont rendu cette course palpitante. Nous sommes satisfaits car la voiture s'est révélée rapide sur piste sèche et car nous avons décroché un solide résultat grâce à une superbe prestation de Fernando et un excellent travail d'équipe. Notre objectif est de décrocher la quatrième place aux Constructeurs et le résultat nous permet d'y croire un peu plus encore"Eurosport

GP de Singapour


Victoire d'Alonso



Fernando Alonso (Renault) a remporté dimanche le Grand Prix de Singapour en devançant Nico Rosberg (Williams) et Lewis Hamilton (McLaren). Ce dernier accentue son avance en tête du général avec 7 points d'avance sur Felipe Massa (Ferrari) seulement 14e. Sébastien Bourdais (Toro Rosso) finit 12e.
C'est la première victoire d'Alonso depuis plus d'un an, et le Grand Prix d'Italie 2007, et la 20e de sa carrière.
http://www.eurosport.fr/formule1/victoire-d'alonso_sto1712822/flashnews.shtml

Résultats




PilotesEcuries TempsPits

1	F. Alonso	Renault		1:57:16.304	2
2	N. Rosberg	Williams		2.957	3
3	L. Hamilton	McLaren		5.917	2
4	T. Glock	Toyota		8.855	2
5	S. Vettel	Toro Rosso		10.268	2
6	N. Heidfeld	BMW		11.101	2
7	D. Coulthard	Red Bull		16.387	2
8	K. Nakajima	Williams		18.489	2
9	J. Button	Honda		19.885	2
10	H. Kovalainen	McLaren		26.902	2
11	R. Kubica	BMW		27.975	3
12	S. Bourdais	Toro Rosso		29.432	2
13	F. Massa	Ferrari		35.170	3
14	G. Fisichella	Force India		43.571	1
15	K. Räikkönen	Ferrari		out	2
16	J. Trulli	Toyota		out	2
17	A. Sutil	Force India		out	2
18	M. Webber	Red Bull		out	2
19	R. Barrichello	Honda		out	1
20	N. Piquet	Renault		out	1

Hamilton : "Phénoménal"

Formule 1 - GP du Brésil



Plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1 à 23 ans, Lewis Hamilton revient sur son titre à Sao Paulo.

Questions pour un champion

Formule 1 - GP du Brésil



Lewis Hamilton
est-il un beau champion ? Quelle place prend son exploit dans
l'histoire de la F1 ? Est-il un privilégié ou tout simplement un
surdoué hors-normes ? Tentatives de réponses...HAMILTON EST-IL UN GRAND CHAMPION ?Oui. Ses supporters le jugent à l'aune de ses exploits, ses
détracteurs à la taille de ses défaillances, tout aussi monumentales
comme au Canada. Mais la grande majorité des gens qui suivent la
Formule 1 n'est pas aussi polarisée sur l'adoration ou la détestation,
et voit surtout ce dont un pilote est capable dès que la situation se
complique, dès que l'adhérence se précarise. En cela, sa victoire au
Grand Prix de Monaco,
après un accident en début de course, aura marqué les esprits et montré
d'étonnantes ressources qui n'appartiennent qu'aux champions. Sa
réaction sans appel en Chine, dans une atmosphère de défiance qui a pu
avoir des aspects discriminatoires, aura prouvé sa force de caractère.QU'AVAIT-IL DE PLUS CETTE ANNEE ?L'expérience
de la défaite de 2007. Son comportement en Chine, où il a fait à
l'endroit ce qu'il avait fait à l'envers un an plus tôt, puis au
Brésil, où seul un top 5 l'intéressait, ont montré qu'il savait enfin
réfréner son tempérament d'attaquant parfois aveugle. Son adaptation
précoce à l'électronique standard - bannissement de l'antipatinage -
lui a fait économiser dès le début de saison quelques erreurs que Felipe Massa a payées cash
dès le premier virage de l'année, en Australie, et puis encore en
Malaisie. Agressif en diable, il a ébloui à plusieurs reprises sous la
pluie, priant à Spa pour que le ciel lui vienne en aide. La pluie est
son alliée comme elle l'était pour Senna et Schumacher.QUE PEUT-IL FAIRE DE MIEUX ?Adopter un comportement exemplaire en piste pour gagner le respect
de ses pairs, à peu près tous ligués contre lui à part ses potes du
temps du karting (Rosberg) ou de la F3 (Sutil), son équipier actuel
(Kovalainen) et la colonie britannique acquise par reflexe à sa cause.
Il a été taxé d'opportuniste après l'épisode controversé de la chicane
belge, et traité d'arrogant après son freinage nombriliste sur le même
Räikkönen au départ au Japon ; et on ne parle pas de son carton rouge
au Canada sur sa cible finlandaise préférée… Ces grands champions
qu'étaient Ayrton Senna et Michael Schumacher
avaient des penchants jusqu'au-boutiste et manipulateurs et il est pour
l'instant à classer dans cette catégorie. Beaucoup attendent une
attitude plus apaisée en 2009.EST-IL UN CHAMPION AUTONOME ?Oui ! Il a pris cette année son indépendance technique chez McLaren
comme l'avait fait autrefois Alain Prost et Ayrton Senna. Alain Prost
avait fait cavalier seul en 1985 après avoir appris les dernières
ficelles de la mise au point de Niki Lauda l'année précédente. Idem
pour Ayrton Senna, qui avait souvent louché sur les réglages du
Français en 1988. L'alliage de la jeunesse et de l'expérience avait
naturellement distribué les rôles en 2007 chez les Gris, où Fernando Alonso
débarquait. A la clé, un apprentissage au prix fort pour le débutant
britannique, qui reprenait souvent les réglages de train arrière de la
MP4 de l'Espagnol. L'impétrant avait aussi payé en course un set-up
souvent plus agressif sur le train avant, notamment en Turquie ; deux
points qui avaient fait cruellement défaut au bout du compte. Les
problèmes d'ajustements sur sa MP4-23 rencontrés en début de saison ont
fait ressurgir les fantômes ibériques et quelques ricanements. Mais ce
fût là son mérite de se débrouiller seul. On peut ajouter que Heikki Kovalainen, trop nouveau dans l'équipe, n'a pas pu l'aider dans cette tâche. Le Finlandais transfuge de Renault,
ne l'a pas non plus boosté sur le plan comptable au championnat,
puisqu'il n'a pris qu'un point à Felipe Massa, en terminant 2e en
Italie.SON SACRE EST-IL HISTORIQUE ?Oui, à plus d'un titre. Depuis 2000, il fallait invariablement une Ferrari ou une Renault pour se couronner. Premier pilote McLaren sacré depuis Mika Häkkinen,
en 1999, il marque de fait le retour historique de Woking au sommet,
après la plus longue disette mondiale de l'écurie britannique, dans la
salle d'attente des trophées pendant huit ans entre James Hunt (1976)
et Niki Lauda (1984), puis sept ans entre Ayrton Senna (1991) et de
Mika Häikkinen (1998). A 23 ans et 300 jours, il est aussi le plus
jeune champion, dépossédant en la matière son meilleur ennemi, Fernando
Alonso. Sa consécration arrive aussi 12 ans après celle du dernier
Britannique parvenu au firmament, en 1996 (Hill).A-T-IL TOUT GAGNE CETTE ANNEE ?Non ! Ron Dennis, le président-directeur général de McLaren Group, lui avait promis un exemplaire de la dream car
McLaren F1, bijou de quelque 1 million de dollars sorti en 1993,
vainqueur des 24 Heures du Mans 1995, à la condition que McLaren
remporte les titres Pilotes et Constructeurs cette année...EST-IL UN PARVENU ?"C'est un privilégié, il a débuté chez McLaren sans avoir prouvé qu'il méritait une bonne voiture",
entend-t-on souvent. Issue de la classe sociale moyenne, soutenu depuis
dix ans par Ron Dennis, l'as du volant n'a jamais eu d'autre certitude
qu'un complément de budget pour courir dans de bonnes conditions.
Suivant un principe strict : gagner pour accéder à la catégorie
supérieure. Il a été champion d'Europe de karting en 2000 mais tout a
failli s'arrêter pour lui en 2002 lorsqu'il buta sur le titre de
Formule Renault britannique (3e), et demanda à Dennis de passer à la
F3... Il encaissa le refus du boss et opposa un titre rageur l'année
suivante. Par fidélité, il continua avec Manor, pourtant pas la
meilleure équipe de F3, et c'est en qualité de meilleur rookie qu'il
intégra ASM pour tout croquer en 2005. Il en fit de même en GP2 2006
avec l'équipe française (ART). Mais tout ça sans la saveur de la F1,
Dennis refusant de brûler les étapes. Pourtant, Rosberg avait favorisé
son titre GP2 2005 et son entrée en F1 en testant plus d'un an avec Williams, et Vettel avait bénéficié de la même préparation en amont chez BMW, avant d'arriver fin prêt chez Toro Rosso.
Titre GP2 en poche, Hamilton n'eut l'accès à la McLaren qu'en septembre
2006, et plutôt dans l'optique d'un poste de N.3 pour 2007. En son
temps, Honda
avait formé Sato, Renault avait préparé Kovalainen et Piquet. Mais on
le voit, la réussite du couple Hamilton/McLaren reste une exception qui
tend à faire passer le surdoué pour un parvenu.

http://www.eurosport.fr/formule1/gp-du-bresil/2008/story_sto1745732.shtml

Classement Pilotes:

1 L.Hamilton 10 4 0 6 8 10 0 0 10 10 4 8 6 2 6 0 10 4 98
2 F.Massa 0 0 10 8 10 6 4 10 0 6 0 10 10 3 0 2 8 10 97
3 K.Räikkönen 1 10 8 10 6 0 0 8 5 3 6 0 0 0 0 6 6 6 75
4 R.Kubica 0 8 6 5 5 8 10 4 0 2 1 6 3 6 0 8 3 0 75
5 F.Alonso 5 1 0 0 3 0 0 1 3 0 5 0 5 5 10 10 5 8 61
6 N.Heidfeld 8 3 5 0 4 0 8 0 8 5 0 0 8 4 3 0 4 0 60
7 H.Kovalainen 4 6 4 0 0 1 0 5 4 4 10 5 0 8 0 0 0 2 53
8 S.Vettel 0 0 0 0 0 4 1 0 0 1 0 3 4 10 4 3 0 5 35
9 J.Trulli 0 5 3 1 0 0 3 6 2 0 2 4 0 0 0 4 0 1 31
10 T.Glock 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 8 2 0 0 5 0 2 3 25
11 M.Webber 0 2 2 4 2 5 0 3 0 0 0 0 1 1 0 1 0 0 21
12 N.Piquet 0 0 0 0 0 0 0 2 0 8 3 0 0 0 0 5 1 0 19
13 N.Rosberg 6 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 8 0 0 0 17
14 R.Barrichello 0 0 0 0 0 3 2 0 6 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11
15 K.Nakajima 3 0 0 2 0 2 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 9
16 D.Coulthard 0 0 0 0 0 0 6 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 8
17 S.Bourdais 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 4
18 J.Button 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3
19 G.Fisichella 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
19 A.Davidson 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
19 T.Sato 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
19 A.Sutil 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0